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 Combat de titans

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Mardra
Aventurier(e)
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Mardra


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Combat de titans Empty
MessageSujet: Combat de titans   Combat de titans EmptyMar 27 Juin - 18:18

La nuit tombé en se jour maudit, tous les gens honnête se pressait de rentrer chez eux et s’enfermait à double tour. Tous, non, un homme attendait dans la rue, il avait rendez-vous…
D’ailleurs, ils arrivaient, les deux adversaires du soir, deux barons du crime rivaux. Aujourd’hui était le soir de vérité, ils avaient choisi un combat singulier à mort, fixé des règles strict, et une sanction toutes aussi sévère : la mort pour le tricheur, comme pour le lâche. L’arbitre de la confrérie était neutre, d’ailleurs, la confrérie elle-même l’était.
Les deux adversaires arrivèrent, ils enlevèrent leur veste, chacun savait que se serait peut-être bientôt son linceul, ils révélèrent leur armure de cuir noire, autorisé pour ce combat. Chacun posa ses armes devant l’arbitre qui les testa. Chacun avait un arc et dix flèches, une épée lance-projectiles à 3 coups, soit 2 après le coup d’essais, un katana à une main, et enfin une dague acérée. L’arbitre rappela les règles : pas de magie, pas de poison, pas de ressources extérieur à celle qu’il avait sur eux et dans la rue, et enfin, pas de fuite, ou alors la mort. Chacun les connaissais, mais il fallait le répéter, c’était le règlement, il fallait le respecter.
Les adversaires furent fouillés, l’arbitre vérifia que aucun ne cachait d’autres armes, même mineurs, ou des potions, interdites aussi. Les deux barons se serrèrent la main, puis celle de l’arbitre. Ils s’éloignèrent d’une trentaine de pas, puis attendirent le signal avant de faire le moindre geste.
L’arbitre alla placer des balises dans les rues au alentours, plaçant les limites de la zone du duel, entre ses points, tous les endroits peuvent être utilisé : maisons toits rues, aucune exception. Il se replaça entre les deux adversaires, les observa une dernière fois, l’homme à gauche, sans cheveu mais avec une barbe de taille moyenne, et l’elfe à droite, ses cheveux mi-longs cachant ses oreilles pointues. Tous 2 arboraient le même sourire glacial.


L’arbitre lança une boule de feu entre les deux adversaires, signal du début du combat. Lentement, l’elfe sortit son arc pendant que l’homme tirait ses deux épées. L’elfe tira deux fois à une vitesse stupéfiante, l’homme esquiva la première mais la deuxième, visant sa trajectoire de fuite, lui fonça dessus sans lui laisser de chances. L’homme la vit, et il la coupa en 3 morceaux distincts. L’elfe, bien que légèrement surpris, se repris et changea d’armes en voyant le baron ennemi lui foncer dessus.
L’homme feinta à gauche et attaqua dans la tête pendant que son adversaire parer la feinte, puis se baissa pour esquiver l’attaque. Profitant de la situation inattendue, il tenta de faucher les jambes de l’homme qui exécuta un saut périlleux par-dessus l’elfe, mais il ne put pousser plus loin son avantage. Les deux ennemis se faisaient face.
L’elfe sauta sur un mur, agrippa une fenêtre et se plaça sur le rebord. Il attendit alors la réaction de l’humain qu’il savait moins agile. Celui-ci s’assit, puis il réfléchit aux différentes possibilités tout en gardant les yeux sur l’adversaire qui fit de même sur sa corniche. L’homme se releva le premier, il pris son épée lance-projectiles et tira sur son adversaire qui esquiva d’un bond qui le ramena sur le sol. Celui-ci n’y resta pas longtemps, il retourna sur une corniche d’où il continua sur le toit avant que l'homme n'ait changé d'arme. On ne vit plus l'elfe pendant quelques minutes, on entendait rien non plus, l’homme alla se cachait derrière des caisses qui traînait devant un magasin. Le silence régnait, seul le bruit du vent et des mouches étaient là.
Soudain, une flèche se fit entendre, on ne la voyait pas, on l’entendit juste, personne ne savait d’où elle venait, sauf celui qui l’avait lançait. Un bruit dans les toits, un bruit en bas, une deuxième flèche siffla, mais celle-ci était légèrement visible, elle partait du bas vers le haut, visant le dos de sa cible. L’homme ramassa la flèche qui était à quelques pas de lui, le leurre, et fit une légère grimace en la voyant cassé, inutilisable. L’elfe eu de la chance, il sauta du premier étage au moment où la flèche devait l’atteindre. Il atterrit dans une des petites ruelles om l’homme arriva dans l’instant, et il fut accueillit par une dague volante, il la vit légèrement avant qu’elle ne l’atteigne. Plutôt que de l’esquiver, il fit juste un pas de coté, l’empoigna en vol et la relança à l’envoyeur qui s’était découvert. Celui-ci sauta par-dessus le projectile qui se planta dans le mur juste derrière. Il la dégagea rapidement et la remit à sa ceinture.
Pendant ce temps, l’homme se rapprocha discrètement. Arrivé à quelques mètres, il se jeta sur son adversaire qui n’eu pas le temps de sortir une arme, il partit là d’où venait son ennemi.
L’elfe prit son arc sans faire un bruit. Il attendit l’homme et écouta tout les bruits suspects. Deux bruits simultanés eurent lieu, au lieu de faire un choix pouvant être mortel, le combattant préféra fuir. Mais son adversaire avait prévu le coup et se fut une flèche qui l’attendit. Continuant de courir, l’elfe esquiva l’objet qui fonçait alors sur l’arbitre. Ce dernier invoqua un pigeon qui reçu le projectile en pleine poitrine. Il retomba dans un bruit sourd.
Les deux combattants étaient décidés à venir à bout de leur adversaire, et chacun avait l’impression que l’autre n’était pas fatigué des acrobaties accomplies. Comme d’un accord commun, ils foncèrent l’un sur l’autre, les épées dans les mains.
Les combattants se ne laissèrent aucun répit, coup de katana dans les jambes pendant que l'épée veut transpercer le ventre, esquive improbable et imprévisible, aucun n'arrivait à toucher l'autre. Les deux adversaires étaient en sueur quand ils se dégagèrent.
Ils étaient face à face, leur sourire malfaisant n'avait pas faiblit, mais la sueur qui trempait leur armure montré qu'ils étaient épuisés. Avec un khi aï d'une puissance phénoménale, l'homme se jeta sur l'elfe, réagissant au dernier moment, celui-ci para l'attaque légèrement en retard, le bout du katana lui touchant l'épaule et transperça l'armure, mais la lame n'alla pas plus loin, dévier par l'adversaire qui contre-attaqua rapidement. N'ayant pas le temps de se remettre en place, l'homme para légèrement trop haut et la lame lui coupa une phalange sur deux doigts de la main gauche. Serrant les dents face à la douleur, il senti le sang couler entre ceux qui lui restait de doigts.
Voulant pousser son avantage, l'elfe attaqua une nouvelle fois, mais l'homme, énervé d'avoir été touché de manière si facilement, esquiva pour mieux contre-attaquer. Son katana se glissa dans le trou de l'armure et coupa un ou deux tendon de l'épaule gauche de son ennemi, celui-ci de pourrait pas lever son bras avant longtemps.
Le sang coulait maintenant, plus rien ne pouvait les arrêter, leurs armes avaient encore soif de ce sang frais, tout juste sorti de la chair fraîche. L'homme recula de quelques pas, l'elfe l'imita, puis ils se jetèrent l'un sur l'autre une troisième fois. Mais l'elfe, plutôt que de rester au contact, continua sur sa lancée après avoir tenté un coup au ventre qui fut paré. L'homme, lui, s'était arrêté. Il se retourna au moment où l'elfe partait dans une ruelle. Avançant prudemment, l'homme garda fermement ses armes en main, prêt à tout, même au pire. Un bruit au lieu légèrement devant, dans une ruelle, l'elfe avait-il fait une erreur, ou bien une ruse?
Rusant à son tour, l'homme grimpa sur une fenêtre, puis au premier étage d'une maison. De la, sur la corniche, il regarda si quelque chose c'était produit. Il vit l'elfe, derrière des caisses, attendant qu'il arrive au coin de la rue. Ce petit bonhomme était de dos, et l'homme banda son arc quand, soudain, surgit une flèche. Se rangeant à toutes vitesse, l'homme eu juste le temps de voir l'elfe qui était, lui aussi, monté sur une corniche, celle de la maison d'en face.
La flèche finit dans le mur, elle se brisa et retomba sur le leurre, faisant tombé la cape et révélant le vide qui était dessous. Furieux d'avoir était trompé ainsi, l'homme lança sa dague depuis la corniche, sur l'elfe qui descendait reprendre sa cape, celui-ci l'esquiva facilement. Une fois celle-ci dans le mur d'à coté, l'elfe l'attrapa, fit semblant de la poser à sa ceinture mais finalement la lança. La ruse marcha, et l'homme ne pu réagir, mais le coup était légèrement trop excentré, et le coup qui aurai du le tuer lui entailla juste les bord du ventre, et lui coupa la ceinture. Les armes tombèrent, mais l'homme les rattrapa en sautant au sol. Regardant la ceinture, il arracha les fourreaux et les plaça dans des fentes de son armure, créé à l'occasion. Puis, il dégaina son arc, son adversaire fit de même. L'homme tira une flèche, l'elfe en tira 2. La flèche de l'homme était directe, celles de l'elfe suivaient des trajectoires différentes, la première partait en cloche, comme si le coup était raté, alors que la deuxième était rapide. Elle se ficha en plein dans sa cible: la flèche adverse, avant de continuer vers l'adversaire. Celui-ci esquiva et la flèche finit sa course sur le mur, pendant que sa sœur jumelle partait sur un toit.
Les deux concurrents, voyant que les attaques à distance ne fonctionnaient pas, prirent leurs armes de mêlée et courir l'un vers l'autre. L'elfe s'arrêta à une dizaine de mètre de l'ennemi, de là, il lança sa dague sur son adversaire. Celui-ci, continuant de courir, dévia la dague d'un coup de katana, la poigné fut purement et simplement détaché du reste.
Les deux concurrents étaient arrêtés à une dizaine de mètre l’un de l’autre, se fixant droit dans les yeux. L’elfe face à l’homme, l’homme face à l’elfe. L’elfe recula de trois pas, l’homme avança d’autant, l’elfe s’avança de cinq, l’homme l’imita et ils se retrouvèrent au contact. L’homme tenta de toucher l’elfe aux jambes, celui-ci sauta par-dessus l’homme. Au passage, il tenta de donner un coup de katana facilement esquiver pas son adversaire.
Une fois derrière l'homme, l'elfe courut. Il se réfugia derrière des caisses avant que son adversaire ne se retourne. De la, il ajuste un tir d'épée lance-projectiles. Le sifflement était dur à entendre, surtout quand on est épuisé, mais l'homme s'était entraîné pour ce genre de situation: il leva son katana et le projectile percuta la lame, ne faisant aucun dégâts. L'elfe, surpris de cet exploit, se fit entendre. L'homme, lui, fit comme si de rien était, et parti même en direction inverse, se caché dans une rue voisine. L'elfe, rassuré, resta là où il était.
Mais l'homme, une fois dans la ruelle, escalada le mur jusqu'au toit, et du toit, il se rendit là où était l'elfe. Il lui tomba littéralement dessus. Se décalant au dernier moment, l'elfe réussit à esquiver en partie, car l'attaque réussie en partie sa mission: elle entailla le flan de l'elfe et lui coupa son carquois. Les flèches tombèrent sur le sol, elles furent écrasées par l'elfe qui fuyait à toutes vitesse. Il réussit à grimper sur les toits et se cacher de son adversaire. Là-bas, il se coupa une mèche de cheveu qu'il mit dans la plaie pour limiter le saignement qui l'aurait tuer en quelques heures, et l'aurait affaibli bien avant, et comme le combat durait…
L'homme, malgré le demi-échec de son attaque, fut content de son coup, il avait privé son adversaire de son arme favorite, sans munition, elle devenait inutile. Malgré tout, une flèche surgit des toits, venant de l'elfe, il avait retrouvé la flèche perdue et l'avait utilisé contre un adversaire qui le pensait dépourvu. L'homme se senti troublé de cette erreur impardonnable. Il partit de son emplacement et fut accueilli par le dernier tir que pouvait faire l'elfe. Le coup lui transperça l'épaule droite.
"Cette petite vermine va le payer", pensa-t-il dans sa barbe.
Sachant que son adversaire devrait forcément revenir au contact, l'humain pris son katana dans sa main valide. Ecoutant tous les bruit environnant, il se prépara au contact, sachant que maintenant, l'elfe avait un immense avantage. Il recula vers un mur, ayant un plan dangereux en tête. Attendant l'elfe, l'homme s'accroupit. L'elfe ne se fit pas attendre longtemps, bénissant son adversaire de s'offrir ainsi sous lui. Il descendit le plus bas et le plus discrètement possible. Arrivé à un mètre au-dessus de l'homme, il sauta, les armes en main. Mais l'homme s'y attendait, et d'un coup de katana, coupa la main gauche de son adversaire. L'épée lance-projectiles et la main partirent sur le sol. L'arbitre alla détacher la main de l'arme et la mit dans sa poche, il la rendrait à son propriétaire si celui-ci gagnait évidemment, sinon, il la rangerai dans le linceul, comme l'exigeait le règlement.
Sachant que l'arme ne lui serait plus d'aucune utilité, l'elfe n'alla pas la chercher, et sachant qu'il s'était fait avoir, il eu honte de lui. Il s'enfuit, sachant que cette main en moins lui faisait perdre l'avantage qu'il venait d'acquérir, et que il ne pourrait plus jamais le retrouver, contrairement à son adversaire. Celui-ci, content que son plan est fonctionné, poussa son avantage. Il accula l'elfe contre le mur. Celui-ci parait tous les coups, mais il ne parvenait pas à se dégager, il eu alors une idée: il donna un coup de moignon dans les yeux de l'humain qui fut surpris et aveuglé pas le sang encore frais de l'elfe qui se dégageait. L'homme s'essuya les yeux juste à temps pour voir le katana ennemi lui fondre dessus et pour l'esquiver d'une roulade sur le coté. L'elfe, affaibli par le sang qu'il perdait de minute en minute, planta son arme dans le sol, le temps qu'il la ressorte, son adversaire avait disparu.
Le cherchant un peu partout du regard, l'elfe sentit d'un coup une douleur dans son dos. Se cachant dans un coin, il posa son arme et essaya de comprendre ce qui l'avait touché. Ce fut au moment où il enleva le projectile qu'il mourut. Son corps fut tout de même transpercé d'une volée de flèches pour la forme. Puis, l'homme alla saluer l'arbitre, ramassa sa cape et partit. L'arbitre, lui, ramassa le corps du vaincu, le posa dans son linceul, posa sa main près de lui, et l'emmena loin de là.
Le lendemain, seul les traces de sang témoignaient du combat qui avait eu lieu.


Personne en sait exactement ce qu’est précisément cette histoire : certains pensent à une légende, d’autre à une histoire pour faire peur, d’autre enfin s’en fiche carrément. Personne ne sait à quand elle remonte, mais elle est très vieille, elle date peut-être même du début de cette phase, peut-être est-elle un peu plus récente, personne ne le sait. Enfin, personne ne sait qui à écrit l'histoire, le vainqueur, l'arbitre, les deux ensemble ou aucun, encore un point de mystère.
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